2022 a été une année rude pour la plupart des laboratoires de prothèse dentaire. Les crises géopolitiques bouleversent les modèles économiques en France et engendre une inflation qui dépasse les records (presque 10% en septembre). Cette conjoncture économique génère beaucoup d’inquiétude au sein des entreprises. 

Nous nous interrogeons sur les impacts à moyen et long terme de cette crise dans les laboratoires de prothèses dentaires et les solutions pour y faire face.

Rappelons que, pour fabriquer une prothèse, quand celle-ci n’est pas importée, le processus peut être long :

• Consultation et prise d’empreinte
• Moulage et ajustements esthétiques
• Montage des dents et derniers ajustements après essayage.

Ce processus nécessite beaucoup d’équipements tels que des fours, des scanners, des usineuses, des imprimantes 3D et bien sûr des ordinateurs pour la CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur).  

Les laboratoires n’échapperont pas en 2023 à la hausse des coûts énergétiques, notamment les coûts d’électricité.

D’après une étude menée auprès de gérant de laboratoire, nous constatons qu’environ 30% des laboratoires en France détiennent au moins une dizaine d’appareils de ce type, qui représentent la majorité de sa consommation énergétique, sans compter le reste des appareils “hors métier”. Selon la taille du laboratoire, la facture d’électricité peut monter jusqu’à 4 000€ à l’année, ce qui est déjà une somme importante parmi les charges.

La crise géopolitique engendrant une hausse des coûts d’électricité, ce montant pourrait encore augmenter en début d’année d’au moins 40%.

Le gouvernement a prévu un bouclier énergétique visant à limiter cette hausse à 15%. Certains laboratoires seront éligibles sous certaines conditions (Les TPE de moins de 10 salariés avec deux millions d’euros de chiffre d’affaires et ayant un compteur électrique d’une puissance inférieure à 36 kVA sont éligibles à ce bouclier, soit la plupart des laboratoires français). 

Mais attention, ce bouclier énergétique ne s’applique pas automatiquement, il est nécessaire d’en faire la demande dès maintenant auprès du fournisseur d’électricité (https://www.economie.gouv.fr/hausse-prix-energie-dispositifs-aide-entreprises#).

Hormis le bouclier énergétique prévu par le gouvernement, les laboratoires envisagent d’autres alternatives pour continuer à vivre de leur activité :

• Baisser le chauffage de 2°C
• Installer des panneaux solaires
• Programmer et décaler le fonctionnement des appareils électriques
• Envisager une externalisation des livraisons selon le coût du carburant et de la main d’œuvre
• Rechercher de nouveaux fournisseurs pour limiter les coûts, sans pour autant en venir à l’importation
• Augmenter les prix de ventes pour compenser la hausse des charges
• Regrouper au maximum les travaux pour diminuer les coûts de production
• Anticiper le problème de délestage hivernal qui risque de bloquer les capacités de production, notamment avec un groupe électrogène de secours, une modulation des horaires de travail et du personnel en fonction des infos de l’application Ecowatt (https://www.monecowatt.fr/application-mobile-ecowatt/).

Diverses solutions sont envisagées, mais sont-elles suffisantes pour des laboratoires d’ores et déjà en difficulté ?

A noter que le métier souffre d’une pénurie de main d’œuvre et qu’il est difficile de répondre aux conditions souvent imposées par les clients.

Malheureusement, certains laboratoires ne résisteront pas longtemps à la crise et envisagent déjà de mettre la clé sous la porte.

➡️ Revoir la gestion économique de son laboratoire en repartant de zéro : la dernière option 

Dès que vous atteignez la date de début d’exercice indiquée dans le fichier paramétrage (souvent le 1er janvier), le logiciel vous propose de lancer le traitement de fin d’exercice, lors de la saisie des bons. 
Découvrez en vidéo comment procéder à ce changement d’exercice. 🙂

Retrouvez également la foire aux questions pour vous aider sur d’autres sujets :
https://www.prothesis.fr/support/

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L’intérêt de connaître ses coûts de production

Les laboratoires de prothèse dentaire doivent faire face aujourd’hui, plus que jamais, aux diverses contraintes que le marché impose :

• la convention dentaire avec le reste à charge zéro (RAC0)
• la diminution du pouvoir d’achat des patients
• la concurrence étrangère

Tout cela incite les clients chirurgiens-dentistes à exiger des tarifs toujours plus bas.

Les laboratoires ont ainsi comme première problématique de revoir leurs tarifs. Mais pour ce faire, connaître ses coûts de production en temps réel et de façon précise est primordial.

Les laboratoires ne savent pas combien ils vont gagner en fonction du tarif qu’ils pratiquent, puisqu’ils ne peuvent pas établir de lien entre leurs prix de vente et leurs coûts de production qui dépendent du degré d’optimisation de leur potentiel productif. 

Statistiquement, lorsque l’on optimise une entreprise, on peut envisager une réduction des coûts de 20 à 25 % et ce sans avoir à recourir au licenciement. Le volume d’activité nécessaire à cette optimisation entraîne souvent des créations d’emplois.

Savoir identifier les produits rentables et non-rentables

Par ailleurs, les prothésistes dentaires sont actuellement maintenus en tension par une activité intense et amplifiée par deux facteurs :

• Des salariés plus souvent absents en cette période de pandémie
• Une grande difficulté à recruter du personnel

Cette activité chronophage pourrait être atténuée, quand on sait qu’au moins un tiers des produits fabriqués dans les laboratoires n’est pas rentable, c’est-à-dire que le coût de production est supérieur au tarif de vente.  Autrement dit, pour un laboratoire de 3 personnes, un temps plein est consacré à produire pour rien.

Pour résoudre ainsi cette problématique, il est indispensable de pouvoir identifier quels sont ces produits non rentables.
Chaque produit a ses spécificités et certains sont plus intéressants que d’autres. Avant chaque positionnement commercial, il est indispensable de savoir ce que chaque produit va générer en termes de résultat. Les produits se classent en plusieurs catégories, du rentable au moins rentable. Il est important de les identifier pour se positionner.

En effet, les laboratoires pourront ainsi savoir quels produits offrent des marges de manœuvre à partir desquelles il y aura la possibilité de développer une vraie politique de l’offre.  Des produits présentant peu d’intérêt pourront devenir rentables en fonction du volume d’activité. Cela aura pour incidence directe la réduction des coûts de structure et celle du coût direct matériel grâce à l’augmentation du taux de charge.

Vos résultats dépendent de vos décisions

Le montant de l’investissement de la profession a augmenté de près de 75% entre 2010 et 2020. Cela s’explique aisément par l’évolution technologique des outils de production. La conséquence est qu’aujourd’hui le choix des investissements pour un laboratoire n’a donc plus le même impact qu’il y a une décennie. Nombreux sont ceux qui s’interrogent alors sur comment procéder à des investissements « machine » sans risque d’erreur.

La gestion d’un laboratoire passe inévitablement par un nombre important de décisions à prendre : investissements, bien sûr, mais aussi embauches, tarifs préférentiels, etc…

Comme les résultats dépendent des décisions, il est primordial pour les chefs d’entreprise de prendre les bonnes.

Ces décisions permettent de :

• s’améliorer 
• s’adapter à son environnement
• se développer

Cependant la crainte de prendre les mauvaises décisions a souvent comme conséquence de ne rien faire, ce qui peut s’avérer la pire option.

Ainsi, connaître ses coûts, identifier le potentiel de chaque type de produit fabriqué et prendre de bonnes décisions sont les trois enjeux à relever pour une gestion économique sereine.

Ce sont également des conditions indispensables que doit définir un jeune repreneur pour l’achat d’un laboratoire en toute sérénité. De même, pour tout prothésiste dentaire qui veut faire de la convention dentaire un atout et concurrencer les produits d’importation.

L’innovation disruptive pour les laboratoires

Le logiciel Prothesis EFFICIENCE a été développé par un expert en stratégie économique (ancien élève de l’INTEC, école d’expertise comptable) dans le but d’aider les laboratoires à s’adapter aux évolutions du marché et préserver leur activité.

Son objectif est de permettre au chef d’entreprise d’accroître de façon significative ses bénéfices tout en lui évitant tout risque d’erreur au niveau de ses prises de décisions.

Grâce à ce système, le laboratoire dispose du coût complet de production de chacun de ses produits en temps réel.

Les coûts sont automatiquement actualisés en fonction de la vie de celui-ci : variation des rémunérations, des taux de cotisations, de l’effectif, des frais généraux, des investissements, des financements, du coût des matières premières, des quantités produites, etc.

Le logiciel calcule la part contributive de chaque produit au résultat et fait apparaître l’information sous deux formes : 

• Graphique : un hémicycle permettant rapidement de visualiser le pourcentage de contribution des produits classés en plusieurs catégories, du plus rentable au moins rentable ;
• Détaillée : une analyse précise de chaque produit avec la décomposition de son coût complet de production (opérateur, machine, matière première, frais fixes, frais variables et énergie).

Le logiciel permet de simuler toutes les décisions envisagées (propositions tarifaires, négociations, investissements, embauches, modifications de processus de fabrication, etc.) avant d’être prises pour éviter tout risque d’erreur. Autrement dit, l’incidence de celles-ci sur le résultat sera connue avant de les prendre. 

A partir de la récupération automatique des données de facturation de Prothesis, le logiciel Prothesis EFFICIENCE permet de voir évoluer mensuellement les résultats nets avant impôts par produit, par client et par famille de client, à l’aide d’une représentation graphique. 

On connaît exactement les produits qui rentrent dans la composition du résultat du client, l’incidence et le coût des refaits sont pris en compte. 

Le cumul des résultats permet d’observer l’évolution de la rentabilité du laboratoire mois par mois. 

Contrairement aux outils présents sur le marché, aucun calcul de coût n’est réalisé par l’utilisateur.

Le logiciel se sert des éléments renseignés lors du paramétrage pour réaliser les calculs en autonomie complète. 

Dans le contexte d’une profession en pleine mutation, et dont le chiffre d’affaires augmente annuellement, il devient primordial de proposer aux professionnels un outil innovant pour les accompagner dans leur stratégie de développement et leur permettre de pérenniser leur activité.

L’acquisition du logiciel Prothesis EFFICIENCE leur assurera un accompagnement sous forme de coaching / conseil qui prendra en compte les besoins et les nécessités de chacun et leur donnera des indicateurs clés pour progresser.

Les laboratoires seront alors dans un processus d’amélioration continue en termes de stratégie économique.

Virginie ORFILA, Spécialiste produit – 06.75.26.71.88

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